Le Centre international pour l’entreprise privée a organisé, mardi à Nouakchott, un atelier sur la promotion de la participation des femmes au développement en Afrique de l’Ouest.
L’objectif de cet atelier est de porter les recommandations à la connaissance de la ministre de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille afin qu’elles soient intégrées dans l’agenda de l’Union Africaine.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, la ministre, Madame Saviya mint N’tahah a indiqué qu’au cours des dernières années, les femmes mauritaniennes ont réalisé de grands progrès sur leur chemin vers l’émancipation et la prospérité.
Il faut dire que les acquis féminins ont touché plusieurs domaines, dont : l’autonomisation économique, le soutien institutionnel, la protection contre les différentes formes de violence, le renforcement du cadre légal, l’accès aux centres de décision et la participation politique.
En ce qui concerne, l’autonomisation des femmes et la lutte contre les violences faites aux femmes, un programme de formation dédié aux femmes et filles non scolarisées a été mis en œuvre.
Ce programme a permis aux femmes de bénéficier d’équipements et financements dans le cadre de leurs activités productives, tout comme il a permis aux filles de se former au centre de formation pour l’autonomisation des femmes.
Dans le cadre de l’appui à l’autonomisation des femmes, un travail est mené pour favoriser l’accès des filles à l’enseignement supérieur en leur accordant des prix incitatifs, en soutenant financièrement les familles fragiles et en assurant le transport scolaire pour assurer la sécurité des filles.
Au niveau institutionnel, la capacité d’absorption du centre de formation en autonomisation des femmes a été renforcée dans la plupart des wilayas du pays, le rang des représentations régionales au sein de la structure organisationnelle du ministère a été élevé pour devenir des directions régionales et une direction centrale a été créée pour la coordination entre les structures régionales.
Dans le domaine de la protection contre les violences faites aux femmes, le gouvernement a pris une série de mesures, dont l’ouverture de plateformes multi – sectorielles pour lutter contre ces violences dans les wilayas du pays, la création d’un observatoire national des droits des femmes, et la mise en place d’un mécanisme régional de lutte contre la violence.
Ces mesures, parmi d’autres, ont permis de résoudre des conflits familiaux par l’approche de la médiation sociale, en plus de campagnes à l’échelle nationale ont été lancées en vue de promouvoir l’intégration des femmes aux corps de la sécurité, de la défense et de la justice.
Cette politique en faveur de l’autonomisation de la femme a convaincu le leadership féminin de déclarer Mme la ministre sacrée du titre de ‘’championne’’ de la promotion du genre